Le cyclone tropical intense Chido a frappé de plein fouet Mayotte le 14 décembre 2024, provoquant des dégâts considérables sur l'île. Avec des rafales dépassant les 200 km/h, cet événement météorologique exceptionnel est considéré comme le plus violent à avoir touché Mayotte depuis plus de 90 ans.
Une intensité et une rapidité sans précédent
Chido s'est formé rapidement dans l'océan Indien, profitant de conditions océaniques particulièrement favorables. Il s'est déplacé à grande vitesse vers Mayotte, suivant une trajectoire inhabituelle qui a rendu l'île particulièrement vulnérable. Le mur de l'œil, zone des vents les plus forts, a balayé une grande partie de l'île, provoquant des destructions massives.
Des prévisions précises, mais un impact dévastateur
Les services météorologiques ont réussi à prévoir avec précision la trajectoire et l'intensité du cyclone, permettant aux autorités de mettre en place des mesures de sécurité. Malgré ces prévisions, l'impact de Chido a été dévastateur, en raison de la violence des vents et des pluies torrentielles, mais aussi à cause de la situation particulière de Mayotte: bâtis fragiles (bidonvilles) et population qui n'a pas l'habitude de voir ce genre de phénomène violent.
Un événement exceptionnel ou l'influence du changement climatique ?
Si des cyclones d'une telle intensité ne sont pas rares dans l'océan Indien, la trajectoire de Chido et son impact sur Mayotte en font un événement exceptionnel. Bien que le changement climatique puisse influencer la fréquence et l'intensité des cyclones, il est difficile d'établir un lien direct avec cet événement particulier.
Les conséquences pour Mayotte
Les conséquences de Chido sont multiples et importantes :
- Des dégâts matériels considérables : Infrastructures endommagées, habitations détruites, réseaux électriques et de communication coupés.
- Un impact sur la population : Nombreux décès et blessés, difficultés d'accès à l'eau potable et aux soins médicaux.
La reconstruction de Mayotte après le passage de Chido sera longue et complexe. Cet événement rappelle la vulnérabilité des îles face aux phénomènes météorologiques extrêmes et souligne l'importance de renforcer les systèmes de prévention et de gestion des risques.